lundi 30 novembre 2015

Le rapport mondial UNESCO-Juventus contre le racisme dans le Football, sorti le 27 novembre 2015


Le premier  rapport  mondial de l'UNESCO-Juventus de Turin contre la discrimination raciale au Football intitulé «  Color ? What Colour » vient de sortir

Rapport sortie le 27 novembre 2015
 

Paris, 27 novembre Madame Irina Bokova, Directrice Générale de L’UNESCO et Monsieur Andrea Agnelli, Président du club de Football, la Juventus de Turin ont présenté le premier rapport contre la discrimination raciale qui relate les mesures prises au niveau international contre la xénophobie envers les joueurs de football. Le rapport est édité par l’UNESCO en Français, anglais, et Italien.

Le Rapport en Français « Couleur ? Quelle couleur ? », Il s’agit des actions menées et des mesures prises pour lutter contre le racisme et la discrimination dans le milieu sportif. Il examine  évalue les comportements donne des exemples de bonnes pratiques.

Dans son avant-propos au Rapport, Irina Bokova affirme que le sport offre une plate-forme unique pour promouvoir les valeurs du dialogue et de la compréhension interculturels et l'égalité des genres, tout en renforçant l'inclusion sociale. La Directrice générale ajoute toutefois que le sport peut aussi être instrumentalisé pour diviser et favoriser la discrimination.

Coordonné par l'UNESCO et réalisé avec le soutien de la Juventus, le Rapport est le résultat de recherches et d'enquêtes impliquant une équipe d’experts internationaux, des chercheurs, ainsi que des entraineurs et représentants de football.

 

Andréa Agnelli, Président de Juventus

 

Participants : Eric Falt, Nada- Al Nashif, Assistant de la Directrice Générale pour les sciences humaines et sociales, Irina Bokova, Andréa Agnelli, Président de Juventus, Albrecht Sonntag, auteur, ESSCA School of Management et David Rank.

 

Mme Irina Bokova  lors de la Conférence de Presse le 27 novembre dernier: «  le Football est un jeu extraordinaire, mais peut aussi parfois diviser. La solidarité au sein de l’équipe, le Fair-play et le respect mutuel entre les membres et envers  les adversaires font partie intégrante des valeurs et des pratiques du Football.  Le Football est plus que le sport, c’est aussi une passion. Le Football fait rêver. Le Football, peut partager les valeurs de l’UNESCO dans le domaine de la science humaine, la tolérance, l’éducation, la culture …En juin 2014, nous avons lancé notre partenariat avec le Juventus de Turin afin d’intégrer les enfants soldats dans le sport.

Ensemble nous avons réinséré les enfants soldats. Juventus  a misé sur sa notoriété pour protéger les enfants soldat du mali. La juventus a financé  le rapport pour alerter le monde et les gouvernements à mieux gérer la discrimination dans le Football, La Directrice générale de l’UNESCO a poursuivi :

« Je remercie Monsieur  Andréa Agnellli, d’avoir  contribué pour la diversité et faire avancer les valeurs de l’UNESCO pour la tolérance.

 

Andréa Agnelli, Président de la Juventus de Turin :

« C’est un honneur pour nous d’être là aujourd’hui,  pour une stratégie contre le racisme. Mon équipe mène une campagne nationale, contre la xénophobie. Nous sommes en partenariat avec L’ UNESCO,  pour renforcer notre action pour une meilleure  intégration sociale au sein de l’équipe du Football. Avec l’UNESCO, nous avons créé la  coupe UNESCO dédiée aux  enfants soldats du Mali.  La coopération  avec  l’ UNESCO, c’est de lutter contre le comportement xénophobe, s’appuyer sur des bases solides comme ,l’ éducation, la science,  la culture, tout ce qui englobe l’esprit de l’UNESCO. Le rapport que nous venons de publier sera transmis à tout le monde ».

 

Albrecht Sonntag, Professeur Ecole de Management ESSCA

Au cours des quinze dernières années, il a publié de nombreux articles scientifiques et chapitres de livres sur le football, ainsi que d'une série de pièces de vulgarisation pour la presse.

 

Il participé dans publication du rapport, en quelques mots il donne son point de vue :

 

 

 

 Albrecht Sonntag :


 


« Quel est le lien entre football et citoyenneté ? Certes, le football est « seulement un jeu... Football offre un espace pour exprimer ces émotions, effets personnels et récits. Et c'est spectaculairement omniprésent sur toute la planète, avec 62 millions de joueurs, des clubs de 224 000, 53 équipes nationales officiellement reconnues et littéralement des centaines de millions de partisans, les spectateurs et les disciples, à qui ce jeu signifie beaucoup. Le Football touche les gens. C'est un champ d'expression de la culture  au quotidien, et contrairement à ces autres formes, il a une véritable dimension européenne et véritablement paneuropéenne de rayonnement au-delà des frontières linguistiques, politiques et sociales. Le football est un producteur remarquablement puissant et fiable de fortes émotions collectives. Grâce à sa conception très simple avec deux équipes emblématiques affrontent, il produit invariablement « communautés imaginées » de « Nous » et « Eux ». Inévitablement, il s'inspire et mise à jour automatique, stéréotypes existants et hétéro-stéréotypes, façonne des modèles de perception et de crée des liens affectifs positifs ou négatifs entre personnes dans le monde. Le Football comme facteur émotionnel,  les perceptions sont  redéfinies non seulement dans l'arène politique, mais aussi à travers les images et représentations qui sont produites et largement diffusés. Des pratiques sociales  ou institutionnelles donnent l’opportunité d'explorer de façon innovante la question fondamentale de la perception et l'acceptation de « The Others » « les autres ». Déjà au sein de l'Europe on peut   approfondir  une analyse  dans un cadre européen et culturel par la communication à savoir, le football européen et son rôle dans la vie au quotidien d'un très grand nombre de citoyens européens ».

 

Nada Al- Nashif, Assistante de la Directrice Générale, sciences sociales et humaines :

« L’UNESCO avec 195 membres a adopté une charte, comment  agir contre le racisme. C’est pourquoi nous avons lancé ce rapport contre le racisme. Il s’agit de renforcer la lutte contre le racisme et la discrimination. De la conférence mondiale de 2001 à la Conférence d’examen de Durban (Afrique du Sud) en 2009 : la Charte des Nations Unies déclare que chacun  a droit au respect

Aux  libertés fondamentales sans distinctions de race, de sexe, de langue ou de

Religion.

 

Question dans la salle lors de la conférence de presse                                                            

                  

 Va-t-on transmettre ce premier rapport à tous les clubs européens du  Football ?

Monsieur Eric Falt, Sous - Directeur général pour les relations extérieures :

« Nous sommes en train de travailler sur ce sujet ».

 

 

Thérèse Diatta Ngoboh

jeudi 26 novembre 2015

Peuples autochtones face aux changements Climatiques


 


Les peuples autochtones en première ligne face au changement climatique
 
 
 
 
Peuple autochtone menacé par le changement climatique
 
Temps d’incertitude et résilience,  rencontre à L’UNESCO Paris du 26 au 27 novembre 2015

 

Très dépendants des cycles naturels et des évolutions de leur environnement, les peuples autochtones sont  les premiers concernés  par les effets du changement climatique. C’est pour mesurer l’étendue de l’impact du changement climatique sur ces populations et voir comment renforcer leur résilience qu’a lieu à l’UNESCO, du 26 au 27 novembre, une conférence intitulée « Temps d’incertitude et résilience : conférence sur les peuples autochtones face aux changements climatiques ».

 A la veille de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP21), cette conférence est organisée par l’UNESCO avec le concours du Muséum national d’histoire naturelle de France et l’organisation autochtone Tebtebba.          

Qu’ils soient Samis du nord de la Suède et de la Norvège, Berbères du haut-Atlas marocain, issues des villages autochtones d’Alaska ou membres des communautés de Vanuatu dans l’Océanie, les peuples autochtones, qui contribuent peu au changement climatique, en subissent les effets de manière disproportionnée.  L’élévation du niveau de la mer, la fonte des glaciers ou les sécheresses prolongées constituent des défis qui mettent en jeu leur survie mais face auxquels ils sont en train de mettre en œuvre des stratégies d’adaptation.          

La conférence a démarré  par  l’allocution de la Sous - Directrice générale de l’UNESCO pour la science, Flavia Schlegel, suivi de l’un des assistant la ministre française de l’Ecologie, du développement durable et de l’énergie, Ségolène Royal ; le Grand Cacique du Brésil amazonien, Kayapo Raoni ou encore le Vice-ministre de Planification de la Bolivie, Diego Pacheco.  

-Comme invités, nous avons écouté, Nicolas Hulot, Envoyé spécial  pour la Protection de la planète, France 

- Hindou Oumarou (Mbororo), IIPFCC et AFPAT, Tchad

- Diego Pacheco, Vice-ministre de la planification et de coordination, Ministère de la planification et du Développement, Bolivie.    

 

Flavia Schlegel, Sous- Directrice générale de l’UNESCO pour la science

« Cop 21 va changer les esprits » annonce t- elle.

Les autochtones, sont les communautés les plus vulnérables.

Les peuples autochtones, peuvent rappeler que.

Ce ne sont pas des victimes passifs … Je fais appel à la solidarité sociale… Ce peuple dont  la culture est enracinée est le défi majeur de notre temps. Il nous  conduira vers un avenir durable si nous prenons en considération leurs Connaissances dans les sciences.  Tenir compte de leur  savoir.

Le peuple autochtone doit participer davantage à la prise de décision face au changement climatique. La
reconnaissance de leur expérience n’est qu’un pas en avant. Intégrer leur connaissance dans la prise de décision.

Bruno David, Directeur, Musée national d’histoire naturelle de France

C’est de notre responsabilité, ces messages doivent être  transmis jusqu’à la COP 21

Conseiller et assistant de Ségolène  Royal :

« Il y a 100.000 ans est né le 1er homme en Afrique. Nous avons nous aussi été des peuples autochtones.

24000 hectares de forêts  parties de l’Afrique, Amazonie,les écosystèmes, détruits, on surexploite, on pollue. On a beaucoup à apprendre du peuple autochtone. Accueillons le peuple rural, aidons le et travaillons ensemble ».

Cacique Raoni Metuktire (Kayapo) Mato Grosso, Brésil : « Je suis ici pour vous demander de l’aide. Mon peuple a besoin d’aide. Au congrès du Brésil constitution n° 215, OIT convention, signée et ratifiée par le Brésil. Facteur de lutte contre changement climatique,il faut arrêter la production de   soja, la destruction de forêt  tropicale, avec la fabrication d’huile de palme. Notre objectif, c’est lutter pour la protection des terres autochtones, application de la convention de l’ONU, pour la production du bois légal.

« Appel au reboisement

 Replanter pour récupérer ce que l’homme a détruit. Nous sommes les gardiens de la mère nature ».

Victoria Tauli-Corpuz, rapporteur spécial des Nations Unies

 Les communautés rurales, sont vulnérables, ont des problèmes sociaux. Sont en marge.  Les écosystèmes  sont fragiles. Je me suis rendu auprès des communautés autochtones.  Certains sont affectés par des inondations. Ils sont attachés à leurs ressources. Le peuple autochtone demeure victime de la civilisation, de l’industrialisation et du racisme.  Il faut respecter la Convention des NU pour l’élimination de la discrimination raciale ; aider à la Prévention des Catastrophes. Le peuple autochtone dispose des connaissances traditionnelles. Il y a des lois. Leur droit à la sécurité alimentaire doit être reconnu. Il a droit à l’eau douce. Leur histoire doit être reconnue ».

 

Nicolas Hulot : «  Le peuple autochtone, est le peuple premier, l’histoire leur a bafoué plusieurs fois, c’est un du, c’est une condition à notre propre survie. La crise se fait sur leur dos. La conférence de paris ne sera qu’un mensonge, si on ne fait rien, pour lutter contre cette désertification. C’est une obligation pour notre sort. Nous ne sont pas plus universel qu’eux ».

Hindou Oumarou

Notre combat, c’est le droit à la terre. Nous sommes victimes du changement climatique.

Réduire les émissions de gaz carbonique toxique pour la santé. Nous avons besoin d'oxygène, respirer de l'air frai  quand nous marchons. Les Etats doivent s’engager davantage. Ne pas s’accaparer des terres.  Permettre notre adaptation. Permettre l’alimentation saine et  avoir de l’eau potable.
 
 
Thérèse Diatta Ngoboh

 

lundi 23 novembre 2015

Sauvegarde du Patrimoine culturel immatériel , réunion du comité intergouvernemental du 30 novembre au 4 décembre 2015


Nouvelles inscriptions sur les Listes du patrimoine culturel immatériel

Le Comité Intergouvernemental va siéger à Windhoek (Namibie) du 30 novembre au 4 décembre 2015 

 

            À la veille de la dixième réunion du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui se tiendra à Windhoek (Namibie) du 30 novembre au 4 décembre 2015, Cécile Duvelle, Secrétaire de la Convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a répondu aux questions de la presse sur cette réunion.

 
Cécile Duvelle, Secrétaire de la Convention du patrimoine culturel immatériel à gauche







Cette année, le comité examinera :
 

 

8 candidatures d’inscription sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente (présentées par le Botswana ; la Colombie ; l’Egypte ; l’Iran ; la Mongolie ; le Portugal ; l’ex-République yougoslave de Macédoine ; Ouganda).

 

35 candidatures d’inscription sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel (Afghanistan ; Algérie ; Andorre-Espagne-France ; Argentine ; Arménie ; Autriche ; Azerbaïdjan ; Bangladesh ; Bosnie-Herzégovine ; Bulgarie ; Bulgarie–ex République yougoslave de Macédoine-République de Moldova-Roumanie ; Cambodge–Philippines ; République de Corée–Viet Nam ; Colombie–Equateur ; République populaire démocratique de Corée ; République dominicaine ; Éthiopie ; Grèce ; Indonésie ; Italie ; Kazakhstan-Kirghizistan ; Kirghizistan ; Namibie ; Nigéria ; Pérou ; Roumanie ; Arabie Saoudite ; Slovaquie ; Slovénie ; Tadjikistan ; Turkménistan ; Émirats arabes unis-Oman ; Émirats arabes unis-Arabie saoudite-Oman-Qatar ; Émirats arabes unis-Arabie saoudite-Oman-Qatar ; Ouzbékistan ; Venezuela).

 

Cécile Duvelle secrétaire de la Convention du patrimoine culturel immatériel :

« Il ne suffit pas tout simplement de s’inscrire sur la liste du patrimoine culturel immatériel, les Etats doivent comprendre la vraie valeur du patrimoine culturel immatériel ».

ngobithe : pourquoi, il est plus important de sauvegarder le patrimoine culturel de certains pays ?

Le patrimoine culturel immatériel s’adapte en permanence au présent et constitue un capital culturel qui est aussi un puissant levier de développement. La créativité, l’innovation, mais aussi la sécurité alimentaire, la santé, l’éducation, l’utilisation durable des ressources naturelles, la prévention des catastrophes naturelles, puisent tous aux sources du patrimoine culturel immatériel.

Le patrimoine culturel immatériel est également vital en vue de maintenir la diversité culturelle face à la mondialisation et d’assurer le développement durable. Connaitre et apprécier le patrimoine immatériel contribue au dialogue interculturel en soi que réside l’importance du patrimoine culturel immatériel, mais dans l’importance et le sens que lui confèrent les communautés. Sa valeur est à la fois immatérielle et matérielle, liée aux effets sociaux et économiques du savoir et des compétences qu’l transmet.

Pourquoi cela concerne l’UNESCO ?

En tant qu’unique agence des Nations Unies ayant un mandat spécifique dans le domaine de la culture, l’UNESCO travaille à la sauvegarde du patrimoine culturel et à sa promotion. L’UNESCO travaille également pour le partage du savoir et soutient les Etats membres en renforçant leurs ressources humaines et institutionnelles.

Le comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel va siéger à Windhoek selon la convention de 2003 ?

Cécile Duvelle :

La Convention   du patrimoine culturel immatériel a été ratifiée par 163 Etats parties.

Pourquoi sauvegarder le Patrimoine culturel immatériel ?

  Parce qu’il faut  préserver le savoir culturel transmis de génération en génération et éviter la disparition de certaines pratiques traditionnelles et culturelles pour le bien être des populations.

Qui décide ?

C’est le Comité intergouvernemental, composé de 24 membres élus, qui décide des inscriptions et non le secrétariat de l’UNESCO. Il se réunit chaque année en novembre ou en décembre.

Pour toutes candidatures sur la liste de sauvegarde urgente, la liste représentative, le registre des meilleures pratiques de sauvegarde et les demandes d’assistance supérieure à 25.000 dollars des Etats-Unis, le Comité reçoit des recommandations de l’Organe d’évaluation composé de six ONG et de six experts qualifiés dans les divers domaines du patrimoine culturel immatériel. Ce sont des représentants d’Etats parties non membres du Comité.

1°) A quoi sert la Convention ?

La mise en œuvre de la Convention offre des avantages pour les Etats partes, les communautés concernées (et leur patrimoine culturel immatériel), les organisations pertinentes ainsi qu’aux sociétés toutes entières.

- Il y a une mise en valeur du patrimoine culturel immatériel, sa transmission

- Le bien être de la communauté.

Le plus grand respect et la meilleure compréhension entre communautés.

La mise en valeur de la diversité culturelle, tant sur le plan national qu’international, et le progrès dans le sens d’un développement durable des communautés concernés et de leur cadre social et naturel.

Deuxième volets

Les Etats parties et autres acteurs peuvent aussi bénéficier de la coopération et de l’assistance (financière) internationales des manières suivantes :

-          Faire partie d’un réseau mondial actif dans le domaine du patrimoine pour partager l’expertise et les informations sur le patrimoine culturel immatériel au niveau international.

-          Promouvoir et partager les meilleures pratiques de sauvegarde.

-          Avoir accès à l’assistance internationale provenant du Fonds de la Convention.

-          Etablir ou consolider les bonnes relations de travail sur les questions de patrimoine avec les niveaux régional et international.

Participer aux organes de la Convention 

     Pour plus d’information sur la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel :


 

Thérèse Diatta Ngoboh

-           

 

 

 

 

mercredi 18 novembre 2015


Crystal Nix-Hines , au Forum des dirigeants à l’UNESCO

 S.E Crystal Nix-Hines Ambassadeur des Etats-Unis, Délégué permanent auprès de l’UNESCO, a transmis le message du Président Obama lors du Forum des dirigeants pendant la 38e  session de la Conférence Générale de l’UNESCO, Paris, le 17 novembre 2015
 
 
 
Crystal Nix-Hines Ambassadeur des Etats-Unis, Délégué permanent auprès de l'UNESCO
 
 
 

 Ambassadeur Crystal Nix-Hines : "Comme vous le savez, le président Obama plus tôt cette année à Washington, a organisé un sommet sur la lutte contre la violence extrémiste. Il a accueilli tout récemment un Forum  des dirigeants à New York en marge de l'Assemblée générale de l'ONU. En septembre dernier la Directrice  générale de l’UNESCO, Madame Irina Bokova, a félicité le travail accompli pour la promotion de la citoyenneté mondiale,  en utilisant l'éducation comme un outil pour prévenir l'extrémisme violent".
Message du Président des Etats-Unis OBAMA :
" Le 17 novembre 2015 le Secrétaire John Kerry nous parlait des récentes attaques, disant que, « notre défi consiste à arrêter la menace  immédiatement et la détruire... Nous avons beaucoup à faire » il a poursuivi.


 Secrétaire adjoint Blinken vient d'annoncer un nouveau partenariat public-privé avec l'UNESCO et d'autres partenaires pour élaborer du matériel de formation afin de dissuader les jeunes  soumis l'extrémisme violent - une nécessité absolue suite aux  horribles attentats ici et ailleurs.


Une fois de plus, nous avons vu  des attaques scandaleuses des terroristes contre des civils innocents. Il s'agit d'une atteinte non seulement à Paris, c'est une attaque non seulement sur le peuple de France, mais c'est une attaque sur l'ensemble de l'humanité et les valeurs universelles que nous partageons.

 

Il s'agit d'une situation déchirante. Et évidemment, ceux d'entre nous aux  États-Unis savent ce que c’est. On est passé par ce genre d'épisodes nous-mêmes.

 

Paris elle-même représente les valeurs intemporelles du progrès humain. Ceux qui pensent qu'ils peuvent terroriser le peuple de France ou les valeurs qu'ils représentent se trompent. Les Américains tirent la force de l'engagement du peuple Français à la vie, la liberté, la poursuite du bonheur. Ce temps de tragédie nous le rappelle que les liens de fraternité et d'égalité et de liberté ne sont pas seulement les valeurs que le peuple Français aspire profondément, mais ce sont des valeurs que nous partageons. Et ces valeurs vont durer bien au-delà de tout acte de terrorisme ou de la vision haineuse de ceux qui ont perpétré les crimes vendredi soir.

 

En conclusion, je constate que, comme beaucoup d'entre vous, nous avons souffert lors de l'attaque, y compris la perte d'un jeune étudiant, Nohemi Gonzalez.  Comme beaucoup d'autres jeunes, elle vint à Paris pour élargir ses horizons et d'enrichir sa formation.  Malheureusement, comme l'a dit le secrétaire John Kerry , nous n'avons pas le pouvoir de ramener ces jeunes gens.  Comme il nous a dit, "nous devons faire au contraire ce qui est en notre pouvoir.  Et qui commence par un sentiment d'une forte solidarité  entre les bons et honnêtes gens partout, avec la promesse que nous ne seront jamais être intimidés par les terroristes, et nous allons nous battre pour faire en sorte que le monde que nos enfants héritent soit plus riche en amour et plus courte sur la haine.   C'est le travail de consolidation de la paix de l'UNESCO, le gouvernement américain l’affirme aujourd'hui".

 

 

                                                                                                                                                   S.E Crystal Nix-Hines a été nommée par le président Obama au poste de Représentant Permanent auprès des États-Unis de la Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) au rang d'ambassadeur le 9 juillet 2013 et a été confirmée par le Sénat américain le 12 juin 2014. Elle a été assermentée par la juge Sandra Day o ' Connor le 16 juillet 2014.

Diplômé de l'Université de Princeton et Harvard Law School, Ambassadeur Nix-Hines a été clerc à la Cour suprême juge Thurgood Marshall et de la Justice O'Connor. Elle a par la suite pratiqué le droit à o ' Melveny & Myers, LLP, Fairbank & Vincent et Quinn Emanuel Urquhart & Sullivan, où elle s'est concentrée sur les litiges complexes et d'appel.

Entre 1993 et 1997, l'Ambassadeur Nix-Hines servi dans trois positions avec le département d'État : conseiller au Secrétaire adjoint pour la démocratie, droits de l'homme et le travail de la U.S. Department of State ; membre du personnel de planification de la politique du ministère ; et le conseiller juridique adjoint spécial. Dans ces rôles, elle a travaillé avec les Nations Unies et autres organisations internationales pour résoudre les problèmes de conflit ethnique dans les Balkans et l'Afrique centrale. Son travail a inclus des initiatives pour soutenir les tribunaux pénaux internationaux pour l'ex-Yougoslavie et le Rwanda. Elle a aussi coprésidé un groupe de travail du département d'état de la maison blanche à mettre en œuvre les composantes droits de l'homme de la paix de Dayton. Elle a reçu un Superior Honor award pour son travail.

Parallèlement à son travail diplomatique et juridique, Mme Nix-Hines a écrit et produit pour plusieurs émissions de télévision du réseau américain, y compris "The Practice", "Alias" et « Commandant en chef. » Avant d'entreprendre sa carrière en droit, elle était reporter pour le New York Times, où elle a remporté un éditeur et un prix de New York Press Club. Elle a publié des articles dans le Wall Street Journal, le Philadelphia Inquirer, le Wilmington News Journal et le Magazine Essence.

L'Ambassadeur Nix-Hines a servi d'un fiduciaire de l'Université de Princeton pendant neuf ans. Elle a également occupé des fonctions de direction dans plusieurs groupes professionnels, y compris de l'American Bar Association, Comité du contentieux International, centrale et Eastern European Law Initiative, ainsi que l'International Human Rights Law Group.

L'Ambassadeur Nix-Hines est mariée à David Hines et a deux enfants.

 


 

 Ambassadeur Crystal Nix-Hines avec Irina Bokova, DG de
l'UNESCO
 
 
 
 
Thérèse Diatta Ngoboh