mardi 19 novembre 2013

A'Salfo, Ambassadeur de bonne volonté de l'UNESCO, chanteur de Magic Système verse les droits du Single Savoir à l'UNESCO



A’Salfo cède les droits du single de son nouvel album au profit du projet d’alphabétisation de l’UNESCO

Salif Traoré (A'Salfo dédie son single "savoir" et ses droits à l'UNESCO
                                                                                L’Ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO A’Salfo a cédé les droits de sa nouvelle chanson « Savoir » au profit de projets d’alphabétisation de l’Organisation.
L’Ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO Salif Traoré (pseudonyme  ASalfo a cédé les droits de sa nouvelle chanson « Savoir » au profit de projets d’alphabétisation de l’Organisation. Cet hymne à l’éducation en Afrique est interprété par des musiciens  de plusieurs pays d’Afrique et de France.

Le groupe Magic System, le secteur de l'éducation, la Ministre du Mali
A’Salfo, chanteur du groupe Magic System, a annoncé au cours d’une conférence de presse, à L’UNESCO, le 18 novembre qu’il cédait les droits de sa chanson « savoir » tiré de son nouvel Album.. « Dans mon métier de musicien, le médium est le message », a-t-il déclaré. « Et mon message à tous dans « Savoir »  est le suivant : faites en sorte que l’éducation soit une priorité dans toutes vos activités, s’éduquer c’est sortir de la prison, a-il- ajouté ».
Groupe Magic System, A'Salfo au milieu à gauche
         Le « magicien de zouglou » -un genre  musical populaire né à Abidjan (Côte d’Ivoire)  qui puise son inspiration dans les réalités sociales-, a grandi dans un quartier pauvre où l’école était considérée comme un luxe. Il est devenu célèbre en tant que chanteur du groupe Magic System qui a connu un grand succès dans tout le monde francophone. Si la musique est une passion, l’éducation a toujours guidé son action.
         « Quand j’étais enfant, mon école n’avait même pas de toit », s’est rappelé ASalfo, 35 ans, au cours d’une récente interview. « Lorsqu’il pleuvait, nous ne pouvions plus y aller.  Je ne veux pas que les enfants d’aujourd’hui connaissent ce que j’ai vécu ».
         Aujourd’hui, de telles situations sont répandues en Afrique, où près de 40% des adultes, dont une majorité de femmes et de filles, sont analphabètes. La moitié des 57 millions d’enfants exclus de l’école vivent en Afrique sub-saharienne et la moitié d’entre eux n’iront jamais à l’école.


 A'Salfo en vidéo


         Les paroles de Savoir, qui vibrent au rythme du « zouglou », rappellent que l’alphabétisation est bien plus qu’une priorité éducative, c’est un moteur essentiel au développement humain et un investissement dans l’avenir.
         La chanson a une dimension panafricaine grâce à la participation de Didier Awadi (Sénégal), Pierrette Adams (Côte d’Ivoire/République du Congo), Alif Naaba (Burkina Faso), Barbara Kanam (République démocratique du Congo), Oumar Ndiaye (Sénégal), Greg Ingrao (France) et Narcisse Sodoua (France).
         « La chanson est panafricaine parce que toute l’Afrique est sévèrement touchée par des problèmes d’éducation… J’ai invité des artistes de pays qui sont particulièrement touchés », a expliqué ASalfo. Les artistes chantent dans leur langue maternelle, mélangeant les langues africaines comme le moré, le malinké, le yoruba avec l’anglais et le français.
         A’Salfo a été nommé Ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO en septembre en reconnaissance de sa contribution en faveur de la promotion de l’alphabétisation, son engagement dans le combat contre la discrimination et l’injustice et son dévouement aux idéaux et aux valeurs de l’UNESCO.
Salif traoré (Asalfo), lors de la Conférence de Presse, le 18 novembre : « Merci au secteur de l’éducation qui a soutenu mon projet. Ma mission, ce n’est pas pour m’anoblir. Je dois tenir mon engagement et aller de l’avant. Tout le groupe Magic System s’implique également dans mon projet. Je remercie mes partenaires du groupe Magic System. Le savoir est important dans la vie. Il s’agit du droit de l’etre humain. Un enfant a juste besoin de savoir lire et écrire. En Afrique, il y a encore 80 élèves dans une classe. Dans quelques années, il faut espérer avoir 30 ou 35 élèves par classe. Avec les moyens, nous espérons reproduire l’Album avec le sous titré en Anglais..  Construire une école, c’est fermer une prison », a déclaré A'Salfo.

Thérèse Diatta Ngoboh

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