mercredi 30 octobre 2013

Les jeunes s'expriment à l'UNESCO



Forum des jeunes à l’UNESCO
Paris, du 29  au 31 octobre 2013
« Rêve : motivation, actions et projets en tant que jeunes »

Irina Bokova, femme de l’action, la première DG UNESCO
«Je suis heureuse pour cette énergie et dynamisme des jeunes.  Rêve et solution, pour l’avenir meilleur. Jeunesse et l’exclusion sociale. Ce Forum est déjà un succès. Je remercie tous les partenaires sponsors pour cet événement.
Personne ne doit être oublié à cause de sa culture ou autre. C’est votre Forum à vous les jeunes, le monde vous écoute, il faut être audacieux avec votre vision. Merci de partager avec nous votre vision.
Il faut renforcer la capacité des jeunes pour leurs actions.
Il existe plus de 1500 projets. L’inspiration pour tous : formation et promouvoir les nouvelles technologies.
Il y a des programmes ambitieux dans 10 pays de la région du moyen Orient, il y a aussi des projets innovants et créatifs.
DG de l’ISESCO : Monsieur Abdulaziz Othman Altwaijri, s’adressant aux jeunes : «  nous avons besoin de vous pour que le monde puisse évoluer. Vous utilisez vos idées, votre enthousiasme ».
Monsieur Ahmad Alhendawi, envoyé par Ban Ki moon :
C’est un grand honneur que d’être parmi vous. Porte parole des jeunes. On ne peut pas blâmer un envoyé spécial. Vous êtes  notre avenir, vous les jeunes, les dirigeants de demain, nous ne pouvons pas avancer sans vous. Nous remercions l’UNESCO de mettre les Nations unis au service des jeunes.             
Qui combat l’exclusion des jeunes, certains sont marginalisés dans des sociétés.  5% de jeunes s’impliquent dans le travail bénévole. Les jeunes sont nos partenaires. Il faut inclure les jeunes dans la politique. Aujourd’hui les jeunes s’intéressent à la politique. Il suffit d’aller sur Face book, Twitter. Pourquoi les jeunes rejoignent l’ère numérique ? Il faut écouter les jeunes. L’agenda d’ici 2015 sera pour les jeunes. Question de la jeunesse. L’UNESCO veut travailler main dans la main avec les jeunes. La DG va maintenir cet effort. Il faut vos recommandations, qui serviront à la Conférence Générale. Il faut que la jeunesse prenne le pouvoir dès à présent.



Severine carmen macedo (brésil)

Témoignages des jeunes…l’impossible est toujours possible : Carmen Macedo (Brésil)
Expérience Brésilienne : «  Il y a des changements, les jeunes vont en bénéficier. Les jeunes travailleurs. La participation des jeunes s’accroit, participation sociale. Qu’on puisse leur reconnaitre un statut social. Les jeunes sont des sujets politiques. Ils  ont  une influence dans le développement durable. Il faut les impliquer dans les travaux d’aujourd’hui. En tant que groupe dans la société, ils doivent être entendus.
10% de jeunes dans le monde entier sont au chômage. L’emploi doit être au service de la population et pas le contraire. Les gens rencontrent les problèmes, mais par le dialogue on peut y arriver. Je me réfère à l’engagement du Brésil en faveur des jeunes. Les jeunes ont été frappés par la crise. Si nous voulons intégrer les minorités ethniques… Nous avons des réseaux sociaux, qui démontrent qu’il y la volonté des jeunes d’atteindre les objectifs. Mettre à profit nos forces. Impliquer les jeunes au sein de la famille des Nations Unies, les jeunes sont des piliers du développement durable dans le domaine de l’emploi.
Nick d’Aloisio (Royaume –Uni) âgé de 17 ans

Nick d'Aloisio (Royaume-Uni)



Nicholas d’Aloiso-Montila, Nick est un très jeune britannique, programmeur informatique, jeune entrepreneur Australien d’origine Britannique. Il s’est rendu célèbre pour avoir été la plus jeune personne à investir en capital- risque à seulement 15 ans. En mars 2013 ? il a revendu l’application « Summly », conçu pour résumer des textes à l’aide d’un algorithme, à Yahoo ! Pour 30 millions de dollars, ce qui fait de lui le plus jeune « self-made-man » millionnaire de l’histoire.
« Je suis autodidacte, être entrepreneur, c’est possible pour tous. C’est peut être plus simple. J’ai commencé avec apple. Je suis allé sur Internet, j’ai appris un code de programmation. Je me suis perfectionné dans l’élaboration de ces applications. Dès le 1er jour du lancement j’ai gagné 79.00 pounds.
Prendre un article et en faire ressortir des phrases. Technique à appliquer à un téléphone mobile. J’ai utilisé l’algorithme. J’avais 15 ans, j’ai tout réalisé dans ma chambre à coucher. J’ai rencontré des investisseurs.
En novembre 2012, nous avons lancé l’application SUMMLY

Shamla Maharaj (Trinidad et Tobago)

 
Shamla maharaj (Trinidad et Tobago)

Ambassadrice pour les jeunes handicapés de Trinidad et Tobago
Lauréate en 2010 du Prix du mérite pour la contribution de la jeunesse, prix décerné pour la 34ème année, par l’Express de Trinité-et- Tobago, Shamla est une jeune femme exemplaire, souffrant d’infirmité motrice cérébrale depuis son plus jeune âge et qui a su, avec succès, surmonter ses difficultés physiques. Dès l’âge de quatre ans, Shamla a quité la maison familiale à Barrackpore pour suivre une scolarité au Princess Elisabeth special school  où elle a obtenu avec succès son diplôme  de fin de scolarité. Un parcours inédit marqué par une forte motivation qui lui a permis de poursuivre avec succès ses études dans les domaines scientifiques et de recevoir un diplôme de l’Université des Antilles (University of West Indies) et un Master scientifique de gestion agro-industrielle.
« Je suis née handicapée. Clouée dans un lit, ma famille m’a aidée. J’ai fréquenté l’école princesse Elisabeth, j’ai du quitter ma famille. J’ai connu l’exclusion sociale, venant d’une famille très pauvre. J’ai été confrontée aux problèmes de transport du à mon handicap. J’ai été accepté comme un être différent. J’ai terminé l’école secondaire. Je voulais rêver et pas que pour les autres. Mon but m’adapter. Je ne peux pas contrôler mon corps. J’écris. J’ai pu accéder à l’Université Même les institutions avaient du mal à m’accueillir. J’ai décroché mon Master. La seule à trinité Tobago à avoir réussi. Il faut s’accepter pour aider les autres. Je suis la porte parole d’une association des handicapés. Il faut rester maitre de sa propre vie ».
Moyad Tariq Mohammad Shatat (Qatar)

Moayad tariq Mohammad



Né en Jordanie, il a vécu  toute son enfance et adolescence au Qatar. C’est à Amman qu’il a fait ses études universitaires en finances, ainsi qu’un Master  en Business Management. De retour au Qatar, il a commencé à travailler au groupe NAS, conglomérat de la famille Al-Thani, actuelle propriétaire du Club de Football Espagnol de Malaga CF, Son Excellence Sheiikh Abdullah Al-Thani, Président du groupe NAS et de Malaga CF, lui a confié la direction de cette entité sportive de la première division du football espagnol, qui a atteint la saison dernière les meilleurs résultats de son histoire, en jouant les quarts de finale de la ligue des champions de l’UEFA. Malaga CF et l’UNESCO ont signé en 2011 un accord de coopération visant à promouvoir une culture de la paix par le biais du sport, d’Internet et des réseaux sociaux. « Imaginer la paix » est le slogan principal de cet accord.

« Merci à l’UNESCO pour le soutien qu’elle apporte aux jeunes »
(Il a offert des maillots aux jeunes)

Malamine Koné (France/Mali)
Président-fondateur d’Airness
Malamine Koné enfant
Mélamine Koné
 est né dans le village de Niéna situé à 400 kilomètres de Bamako. Enfant, il passait ses journées à sillonner les alentours de son village dans l’espoir de trouver un point d’eau pour son bétail. A l’âge dix ans, il rejoint ses parents installés en Seine Saint-Denis grâce à la loi sur le regroupement familial. Il arrive sans jamais avoir été scolarisé et sans parler un mot de français. Il découvre l’école, et après deux années en classe francophone, il a enfin pu suivre une scolarité normale jusqu’à l’obtention d’un Deug de droit. Parallèlement, Malamine a pratiqué la boxe anglaise à haut niveau. Il est victime d’un accident de la route en 1995 et c’est le début d’un autre combat. Il trouve alors une nouvelle voie qui le propulse dans entrepreneuriat, tout en s’investissant dans le domaine social, notamment en Afrique.
« Vous pouvez me dire si la réussite a une couleur ? La réussite a un âge ? La réussite n’a pas d’origine. J’ai espoir. C’est un combat qui sera gagné. J’ai eu la chance de faire le tour du monde. La jeunesse a décidé de se prendre en main. D’être acteur et non spectateur. On a affaire à la jeunesse engagée. Beaucoup de jeunes ont prouvé qu’ils peuvent transformer le monde grâce à leur talent. Oui ce monde peut devenir meilleur. A condition de lutter contre toute exclusion sociale. Quand on a envie on peut surmonter tous les obstacles ».
Performance

Freestyle Iya Troré (Guinée Konakry)


Iya traoré (Guinée konakry), le ballon sur la tête

A 25 ans Iya Traoré manie le ballon rond avec une aisance déconcertante. Trois fois recordman du monde de jonglage, il jongle comme personne, joue avec son ballon, le manipule, invente des mouvements pet des gestuels plus originaux. Pose son ballon au pied comme sur la tête, bouge sans le faire tomber. Le Football, Iya ne le pratique pas sur le terrain, pourra t-il encore le jouer ? ( On dirait qu’il est aussi capable de jouer au Foot). Mais, il le pratique tout seul, sur les marches du sacré -Cœur de Montmartre. Né dans un petit village de Guinée Conakry, Iya Traoré commence à jouer au Foot simplement pour s’amuser, en 2000, son père l’envoie à Paris pour continuer ses études et très vite, il développe une véritable passion pour le sport.
Iya traoré
« J’ai été viré de Paris St germain, je vis ma passion dans la rue. Il faut rester uni et ne pas baisser les bras. Donner le meilleur de soi même pour une vie meilleure. Un responsable de l’UNESCO m’a vu en pleine démonstration dans la rue et m’a invité ici aujourd’hui ».
Nous avons rencontré quelques jeunes :
Putri Balkis mohamad Nor

Putri balkis mohamad nor (Malaisie)

Putri de la Malaisie, représente les jeunes de son groupe en Malaisie :
« Je crée des programmes et des activités pour nous les jeunes à l’Université en Malaisie. J’ai rejoint l’ONG (organisation non gouvernementale des jeunes) des jeunes en Malaisie, un travail essentiellement bénévole. Mon désir c’était de faire parti du groupe de jeunes du réseau UNESCO. Aujourd’hui le Forum des jeunes à l’UNESCO va renforcer mon action  en faveur du développement des jeunes de mon pays. Ma devise, améliorer la vie des jeunes pour un monde meilleur ».
Nose Azusa, Japonaise


Yuki Yasui et Nose Azusa (Japon)

« Mon Université fait partie des écoles associées de l’UNESCO. Je veux me rendre utile dans le Forum des jeunes de l’UNESCO. Je veux faire entendre ma voix pour les jeunes de mon pays. Le 30 novembre prochain, le Japon organise le Forum des jeunes étudiants du monde entier. J’en ferai bien sur parti. L’expérience du Forum de l’UNESCO devrait nous aider à réussir le notre, qui va se dérouler le 30 novembre 2013 au Japon ».
Yuki Yasui, Japon
Faculté de droit à l’Université de Keidanren
« Ce Forum est magnifique, je rencontre les jeunes du monde entier. Moi aussi j’ai envie de faire entendre ma voix pour les jeunes au Japon »
Je compte devenir Diplomate plus tard. (Yuki Yasui parle plusieurs langues, le japonais, l’anglais et le français).



Thérèse Diatta Ngoboh



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