lundi 27 mai 2013

Visite à la plantation de fleurs Caplain à Penja

Plantation de fleurs et plantes vertes
-->
Plantation de fleurs exotiques  Caplain à Penja  Cameroun
Notre visite avec l’A F F (Association des femmes Francophones) à la plantation Caplain Cameroun coïncidait avec  le 26 mai, Fête des mères

Visite à la plantation Caplain à Penja
Nous sommes arrivées  dans la région du Moungo entre Jombe et  Penja , un village de 28 600 habitants avec un climat chaud et humide,  la saison des pluies (août septembre octobre, il pleut abondamment, des grandes et des petites orages). Pendant la saison sèche,   novembre, décembre, janvier, février, mars il fait parfois 35°.


Clément Wils, le Directeur d’exploitation de la société Caplain est venu nous accueillir. Les ouvriers, plus d’une vingtaine étaient en train de préparer des bouquets de fleurs qu’ils devaient expédier à Rungis en France.
« Dès le lendemain de la commande, les roses de porcelaines, plusieurs variétés de fleurs tropicales, sont expédiés rapidement et s’écoulent  sur le marché de Rungis, Leclerc,  carrefour,  Casino, jardiland…. » Nous explique Clément Wils.  En réalisant le bouquet de fleurs exotiques, il incorpore une touche colorée, des feuillages tropicaux. La société Caplain emploie 170 salariés à Penja et à Jombé.

 
Clément Wils nous présente un bouquet de fleurs déjà réalisé, au milieu, Dominique Gruat, membre de l'A F F

Alpinia rouge


 
Shampoo jaune

 
Palmiers

 
Plante verte

A  la plantation nous avons découvert  de différentes variétés de fleurs exotiques  encore méconnues en Europe.  Les Héliconias, également nommés bec de perroquet,  ils boivent par tige et se reproduisent. Dans cette famille on retrouve :                      
Le fire Flash, le black magic Buea (feuillages bordeaux), Carribea rouge,  humilis, Carmen, Carthacia, Elongala…

l'héliconia, Buea
Désormais, la société Caplain à Penja est l’exemple d’un bel apport économique, grâce à  son savoir faire traditionnel et sa passion de fleurs exotiques. Il devient le 1er  fournisseur Européen de plusieurs variétés de fleurs tropicales.






Thérèse Diatta Ngoboh

lundi 13 mai 2013

François Hollande commémore le 10 mai, journée nationale de l'abolition de la traite négrière

-->
Commémoration de la traite négrière, et de l’abolition de l’esclavage au jardin de Luxembourg par le Président de la République François Hollande

François hollande avec ses invités à la journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et leurs abolitions


Le 10 mai dernier, Le président de la république française, monsieur François Hollande, en présence de nombreux invités d’Outre-mer, d’Afrique et d’ailleurs, du président de l’Assemblée Nationale, les ambassadeurs de tous les pays,  s’est adressé au public : «  nous sommes le 10 mai. Et le 10 mai, c’est la journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions. Pourquoi cette date ? Parce que c’est ce jour-là que fut adoptée à l’unanimité par le Sénat en 2001 la loi TAUBIRA, dont je salue ici la Présence.
Pour la première fois, la République reconnaissait la réalité de l’esclavage et la considérait comme un crime contre l’humanité.
Depuis 2006, chaque 10 mai, est organisée une cérémonie pour que ne soit oublié ce que fut la tragédie de l’esclavage et du  combat pour son abolition.


 
François Hollande inaugure l'exposition de Luc-Saint-Eloir, en mémoire de l'esclavage et son abolition

D’autres dates servent aussi de point de repère.
Dans les Outre-mer, chaque territoire a son recueillement : le 2 7 avril à Mayotte, le 22 mai en Martinique, le 27 mai en Guadeloupe, le 10 juin en Guyane et le 20 décembre à la  Réunion.
Le 23 mai, ce sont les victimes de l’esclavage qui sont honorées. Cette année,  Victorin LUREL représentera la République à l’inauguration de deux monuments à Sarcelles et à Saint-Denis. Ces Œuvres sont le fruit des efforts du « Comité de la marche du 23 mai » animé par Serge ROMANA  qui a permis à  de nombreux Antillais de retrouver la trace de leurs ancêtres africains ainsi que l’origine de leur nom. Puisqu’ils en avaient été privés, comme pour mieux nier leur existence.
Le souvenir requiert un travail et je tiens à saluer les artisans de la mémoire.

Ainsi, Luc SAINT-ELOI, qui a conçu la belle exposition, visuelle et sonore, installée aujourd’hui dans le jardin du Luxembourg ». (Le Président François Hollande a inauguré cette exposition).
Suite du discours du Président François Hollande
« Mais aussi les membres du Comité pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage, qui aident la Nation à se rappeler ce que fut la traite négrière. Cette déportation en masse qui a duré plusieurs siècles à l’échelle de plusieurs continents. Cette monstrueuse entreprise qui a considéré qu’un être humain, à cause de la couleur de sa peau, pouvait être réduit à l’Etat de marchandise. Cet outrage fait par la France à sa propre grandeur avec le Code noir de 1685 qui ravalait les esclaves au rang des « biens meubles ».
Mais  ce n’est pas tant cette blessure  profonde qui est rappelée aujourd’hui, que la longue lutte qui a permis de s’en affranchir.
Un mouvement où se rencontre l’hexagone et les Outre-mer, avec des héros glorieux, avec la grande figure de Toussaint Louverture ou anonyme, avec des combats qui sont rappelés dans les lieux de mémoire. Je veux en mentionner ici quelques-uns :
Le mémorial martiniquais du Cap 110 au Diamant rend hommage aux milliers d’esclaves morts pendants la traversée des océans : ce voyage de la mort est évoqué par Guy DESLAURIERS et Patrick CHAMOISEAU dans le film Passage du milieu.
A la réunion, le cimetière des esclaves de Saint-Louis accueille ceux qui n’ont trouvé la liberté que dans la mort.
En Guadeloupe, le boulevard des héros aux Abymes célèbre le sacrifice des esclaves pour leur libération : DELGRES, IGNACE, et la mulâtresse SOLITUDE.
A pointe-à-Pitre, un  projet emblématique est en train de sortir de terre : le « Mémorial ACT » il  se dressera sur le site de l’ancienne usine sucrière de Darboussier et sera le centre le plus important au monde consacré au souvenir de traite et de l’esclavage. Œuvre de réconciliation, geste de paix, ce projet était jusqu’à présent porté par la seule région Guadeloupe. J’ai décidé que l’Etat apporterait sa contribution à cette réalisation qui rayonnera dans toute la Caraïbe et au –delà.
Mais l’Hexagone aussi  a ses évocations.
Je pense à Champagney, en Haute-Saône, qui fait écho aux voix des paysans de France qui surent s’élever des 1789 contre l’esclavage qui avaient ajouté à leur cahier de doléances un article 29, ainsi rédigé : « Les habitants et communautés de Champagney entretient depuis 1971 la Maison de la Négritude…
Je pense aussi à Chamblanc, en Côte d’Or, où se trouve la maison d’Anne-Marie JAVOUHEY qui libéra 147 esclaves à Mana en Guyane – et dont  le souvenir est aujourd’hui symbolisé par 147 arbres plantés dans « La forêt de la Mémoire ».
Et forcément à Nantes avec le Mémorial de l’abolition de l’esclavage inauguré en mars 2012 par le maire de l’époque, Jean-Marc AYRAULT.
L’histoire de l’abolition mérite également d’être rappelée. Elle est l’œuvre commune des humanistes blancs,  l’abbé GREGOIRE ou Victor SCHOELCHER, et des esclaves qui ont résisté à leur propre sort et qui ont contribué à leur propre émancipation. Les uns et les autres y ont leur part.
Au nom de la République, car la république est née avec le combat contre l’esclavage, car la république c’est l’abolition. 1794-1848.
Le Président François Hollande précise que la reconnaissance de la traite négrière comme crime contre l’humanité ne fera pas l’objet d’une transaction financière : « Notre responsabilité c’est une fois encore de donner un avenir à cette mémoire, regarder vers demain plus encore que vers hier, en se rappelant les messages d’Aimé CESAIRE dont nous célébrons dans un mois le centenaire de la naissance.                                                                                                    Le  premier, c’est l’impossible réparation. Ce qui a été a été. « Il y aurait une note à payer et ensuite  ce serait fini », écrivait-il… « Non, ce ne sera jamais réglé. » l’histoire ne s’efface pas. Elle ne peut faire l’objet de  transactions au terme d’une comptabilité qui serait en tous points impossible à établir. Le seul choix possible, c’est celui de la mémoire, et c’est la vigilance, et c’est la transmission.
Je n’oublie pas non plus l’avertissement d’Aimé CESAIRE.
Si l’esclavage a disparu en France,  la haine, le mépris qui l’ont rendu possible, sont, eux, toujours là. « Le racisme est là. Il n’est pas mort ». Il prend d’autres formes, d’autres visages, et toujours il doit être combattu sans répit, sans faiblesse et sans silence. Comme doit être pourchassée toute discrimination. Ce poison contre l’égalité.
Enfin, la liberté n’est pas un don de la nature ou un acquis de la civilisation, c’est un apprentissage, une conquête de chaque jour, une victoire jamais achevée. En un mot, la liberté c’est une responsabilité dont les peuples comme les êtres doivent savoir être dignes. Et continuer à se battre pour elle, au nom du progrès et de l’humanité. Mais aussi de la solidarité à l’égard du monde.
La traite nous renvoie à dette souscrite à l’égard de l’Afrique.
Nous avons la part funeste prise par la France dans l’exploitation des terres d’Afrique soumise à ce négoce barbare qui mit des hommes, des femmes et des enfants au fond d’une cale pour être transporté là où l’exploitation indigne de leur travail réclamait de les déposer.
J’ai tenu, le 12 octobre, à rendre hommage à ces victimes sur l’Île de Gorée, à la « maison des esclaves ». C’était à Dakar. Et je me suis incliné au nom de la France en souvenir de ces êtres humains qui entendaient le rester face à ceux qui ne l’étaient déjà plus.
Je sais aussi que notre République doit au sacrifice de milliers d’Africains venus la libérer. Et   aujourd’hui, c’est au nom de cette solidarité que la France est intervenue au Mali pour lutter contre l’intolérance, le fanatisme et la terreur.
Cette journée souvenir du 10 mai est l’occasion de nous rassembler autour de nos valeurs essentielles.
La France est consciente de son histoire. Elle la regarde franchement pour la dépasser sans jamais rien effacer.  C’est la condition de notre  unité. Mais la France est fière de  sa diversité de l’hexagone ou les Outre-mer, tous les citoyens contribuent, à travers leurs identités, leurs singularités, leurs parcours, leurs origines. Ils sont plus que des héritiers, ils sont les bâtisseurs de notre avenir.
Car j’en sûr, c’est la paix des mémoires réconciliés qui permettra à la France d’être plus forte pour relever les défis de son temps ». Conclut le président de la République Française, François Hollande.

Elles étaient au jardin de Luxembourg à l'occasion de la journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et leurs abolitions

Christiane Taubira, Ministre de la justice

George Pau-Langevin, Ministre déléguée à la réussite éducative

Aurélie Filippeti, Ministre de la culture et de la communication

Exposition de Luc Saint-Eloi au jardin de Luxembourg
 
Quelle est la vision des Américains noirs, présents le 10 mai à la commémoration en France de la traite négrière et l’Abolition de l’esclavage par le Président François Hollande ?
Heather Ramos Mannequin international
Heather, Mannequin Américain à Paris
C’est merveilleux que la France commémore la traite négrière et l’abolition de l’esclavage le 10 mai. La France respecte l’humanité entière, et parvient à affirmer que nous sommes tous égaux. L’esclavage aujourd’hui reste dans nos mémoires comme un souvenir historique. J’espère que toutes les nationalités seront convaincu de cette preuve d’égalité démontrée par l’action du président Français François Hollande aujourd’hui dans le jardin de Luxembourg, où il s’est exprimé pour une cause comme la traite négrière. La France est un pays cosmopolite comme aux USA, un brassage de plusieurs pays. Nous espérons de nombreux emplois pour tous et les logements pour tous.

Thérèse Diatta Ngoboh

        

lundi 6 mai 2013

Notre-Dame de Paris célèbre la journée mondiale de l'orgue


A l’occasion de ses 850 ans, Notre Dame de Paris célèbre la journée mondiale de l’orgue, lancement le 6 mai 2013



cathédrale Notre-Dame de Paris

850 concerts  donnés dans le monde entier pendant plus de 24h, de 20h 30. Le rendez-vous exceptionnel des organistes titulaires de Notre-Dame pour faire résonner le grand Orgue de la Cathédrale.
 
Notre-Dame de paris (à l'intérieur)
Plus de 700 concerts en Europe, dont 450 en France (300 villes françaises) plus de 100 en Amérique dont 70 aux Etats-Unis.
Mgr patrick jacquin nous reçoit
Sept concerts en Asie
Cinq en Afrique
Quatre en Océanie                               
Mgr Patrick jacquin, recteur-archiprêtre nous explique :
« Notre – Dame de Paris a 850 ans, son anniversaire initié par Mgr André Vingt-trois, Cardinal-archevêque de Paris, et moi,  est placé sous le haut patronage du Président de la République, M. François Hollande et sous le parrainage du ministre de la culture et de la communication, Madame Aurélie Filippetti, du maire de Paris, M. Bertrand Delanoë et de M. Jacques Chirac
La cathédrale Notre-Dame de Paris, haut lieu spirituel et un monument historique fait partie intégrante du patrimoine parisien, national et international. Chaque année, elle accueille 14 millions de personnes – fidèles et visiteurs. Notre Dame de paris fête ses 850 ans depuis le 12 décembre 2012 jusqu’au 24 novembre 2013.
Cet anniversaire est l’occasion de faire découvrir Notre-Dame de Paris à travers des projets de rénovation, exemple le grand Orgue, nouvelles cloches. Parmi les projets, nous avons des rendez-vous culturels, (colloques scientifiques, saison musicale de musique sacrée.
Le grand orgue de Notre-Dame de Paris
Philippe Lefèvre, organiste titulaire du Grand orgue depuis 1985 :
« Attendue depuis plusieurs années, la rénovation du Grand Orgue a commencé le 16 janvier 2012. Sous la maîtrise d’ouvrage de l’Etat, propriétaire de l’Instrument, ces travaux se sont échelonnés sur deux phases : la première concernait la modification du système informatique installé depuis plus de 20 ans.  Elle a été menée avec grand succès. Après presqu’un an de silence, le grand Orgue a retrouvé sa voix le 12 décembre 2012, lors de l’inauguration des 850 ans de Notre-Dame. Depuis le XVème siècle, les facteurs d’orgues se sont toujours attachés à conserver à chaque rénovation le meilleur des strates antérieures, en l’alliant aux meilleurs savoir-faire contemporains. C’est pourquoi il existe encore aujourd’hui quelques tuyaux de l’époque médiévale. La plupart des Tuyaux sont en Etain (80%).
Le Grand orgue a échappé à la tourmente de la Révolution grâce, sans doute, à l’interprétation de musiques patriotiques telles que celles composées en 1792 par l’organiste Balbastre, auteur de variations sur la Marseillaise.
En 1868, après les travaux du facteur d’orgues Aristide Cavaillé-Coll, initiés par l’architecte Viollet-le-Duc, le, le Grand Orgue retrouve sa plénitude symphonique.
En 1992, il bénéficie d’une restauration complète qui permet de restituer les sonorités symphoniques de l’orgue de Cavaillé-Coll tout en préservant les Strates antérieures (XVIIème et XVIIIème siècle) et en associant les apports indéniables du monde contemporain dont l’informatisation de son système de transmission ».  Les sonorités sont transmises à partir de la console que les organistes  manipulent et contrôlent parfaitement guidés par la partition, selon le programme de la musique".
Philippe Lefèvre, titulaire du grand orgue depuis 1985, nous fait quelques démonstrations devant la console de l’auditorium de Notre-Dame.
Profil
 
Philippe lefèvre, organiste titulaire devant la console
Philippe Lefèvre découvre l’orgue à l’âge de 15 ans à la tribune de Notre-Dame de Paris où il rencontre le célèbre organiste Pierre Cochereau ; Après des études au Conservatoire de Lille, il entre au Conservatoire National Supérieur de Musique de paris où il obtient les premiers Prix d’Orgue, d’improvisation, de fugue et de contrepoint.
A l’âge de 19 ans, il est nommé organiste de la cathédrale d’Arras et obtient quelques années plus tard le Prix de la Fondation de la vocation et 1971, le Premier Prix  d’improvisation du concours international de Lyon.
En 1973, il remporte le grand prix d’improvisation du concours international  de Chartres et devient ensuite organiste titulaire de cette prestigieuse cathédrale. Dès lors, sa carrière le conduit dans le monde entier où il est l’invité des grands Festivals tant en soliste qu’avec orchestre. Il donne régulièrement des concerts et des master-classes en Europe, aux Etats-Unis, au Japon, en Russie et dans les pays de l’Est réalisent de nombreux enregistrement de musique.
En 1985, il est nommé organiste titulaire de Notre-Dame de Paris où, avec Olivier Latry et Jean -pierre Leguay, il succède à son maître Pierre Cochereau et devient Directeur de la Maîtrise de la cathédrale Notre-Dame de Paris. En plus de sa carrière de concertiste, Philippe Lefèvre a été pendant plus de 20 ans, Directeur du Conservatoire National de Lille.
Contact Presse : Emmanuelle Boisseau
Tel : 01 44 32 16 75
communication@notredamedeparis2013.com

Thérèse Diatta Ngoboh