mercredi 14 décembre 2011

Découverte de la cave du Domaine Robert Sérol au cœur de la côte Roannaise,




Carine Sérol maîtrise bien son domaine
Domaine Robert Sérol, une famille de vignerons au coeur de la côte Roannaise

Accrochés aux contreforts du massif  central, les 200 hectares de l’AOC Côte Roannaise se situent aux racines de la Loire. Le sol composé de granit et de porphyre, ainsi que son climat favorisent un meilleur cépage dans la région, sa production est connu  sous le nom de : Gamay saint Romain.

Propriété familiale depuis le 18ème siècle, le Domaine Robert Serol cultive 25 hectares de vignes âgées de 5 à 80 ans.

Stéphane Sérol, à la tête du Domaine depuis 9 ans, produit 6 rouges et 3 rosés qui révèlent tous une personnalité différente du Gamay. Pleins de fraîcheur et goût relevant. La plupart de ses vins sont élaborés par macération semi carbonique en grappes entières.

Selon le propriétaire du Domaine, Robert Serol, les vinifications parcellaires et les vendanges manuelles permettent une pleine expression de leur terroir. Depuis 2 ans, une cuvé des  vignes du Domaine, complète la gamme. « La modération et le bon sens nous poussent vers les méthodes de cultures respectueuses de l’environnement pour préserver notre patrimoine. Nous sommes en cours de conversion agriculture biologique sur les vignobles des blondins. Le Domaine suit la Charte Terra Vitis (terre verte). En associant traditions viticoles et techniques modernes, nous assurons une viticulture durable et répondons à une exigence qualitative.

Les vins Robert Sérol s'accompagne avec du fromage d'Auvergne
Quelques vins nous ont été présentés par Carine Sérol :

2010 Charles-Henry de Lobkowiez : blanc tresallier 30% et 70% chardonnay

2010, le quarteron blanc chardonnay 30%, tresailler 50%, , sauvignon 20% (fraîcheur des arômes  qui lui donne de la finesse et le goût floral, c’est aussi du cépage résistant et adapté au terroir. Il a été élevé en fût de chaîne).
2010 « l’incorruptible » rouge gamay, issu des vignes de 35 ans, on y met un peu du souffre avant la mise en bouteille.
2010 Cabochard, rose gamay de la cuvée Troisgros. Du Rosé en terme de cépage, c’est du Gamay.
Vins de pays
2010 d’Urfé de butte en blanc. Vigne de 4 ans, très jeune cépage très aromatique. Selon Carine Sérol, ce sont des vins pas très fort en alcool. Bon rapport qualité prix. «  Un bon vin donne l’envie de goûter au second. Nous avons aussi du rosé sucré, traditionnellement, il est servi en apéritif. Nous avons du vin qui s’accompagne avec du fromage : du saint-nectaire, le bleu d’Auvergne, du Cantal, du Salers ou la fourme d’Ambert (le fromage d’Auvergne) ».

Thérèse Diatta Ngoboh




lundi 5 décembre 2011

Le Ngondo à Douala Cameroun, sur le signe de la paix

Les ancêtres n'ont mis que du feuillage dans le panier


Ngondo,  Fête traditionnelle de la ville de Douala, Fête des Sawa, de l’unité et de la cohésion sociale
Femmes Sawa à la cérémonie du Ngondo

Pour parler du Gondo, qui dans le passé était inexistant et revient en force dans la ville de Douala, nous faisons tout d’abord le rappel historique.

En 1814 dans le royaume des Douala dirigé par Bele ba Doo avait éclaté une révolte perpétrée par les rebelles de Nganda Kwa. Il fallait faire régner la paix, d’où la mise en place, dès 1815 d’une institution robuste, fédératrice, baptisée « NGO NDO ». La rencontre pacifique devait alors avoir lieu en décembre, dans le fleuve du Wouri, à l’emplacement historique, récemment destiné au Ngondo et inauguré par le Président de la République, Paul Biya.
Deux rivières traversent la rive droite et rejoignent le Wouri qui s’étend dans la ville, non loin de la rive gauche, et les eaux scandent « tongo », « Ndando »…..Pour transmettre  aux ancêtres le nom de leur institution de cohésion, sociale, de solidarité et de paix.
Ainsi le 4 décembre 2011, dans la ville de Douala, les Sawa fêtaient le Ngondo sur le pont du Wouri. Selon le délégué du gouvernement, Dr Fritz Ntone Ntone, « toute culture qui ne saura pas s’intégrer dans la mondialisation, peut d’avance se considérer comme perdue ».

Fête du Ngondo à la percussion


Les festivités étaient immenses en cette journée ensoleillée, une ambiance sur le rythme de percussions. La danse traditionnelle, la course de pirogue, les vainqueurs étaient les Djebalè, la région voisine des Douala.
Tous les chefs traditionnels et leurs épouses étaient présents au Ngondo.

Les vainqueurs de la course à la pirogue font une plongée en mer avec bonheur




En général, très tôt dans la matinée, le jour du Ngondo, les émissaires traditionnels sont envoyés dans le fleuve, ils vont recueillir les cadeaux des ancêtres et leur message au fond de la mer. Cette fois ci, ils sont revenus avec le panier presque vide et rempli de feuillages, ayant pour seul message, transmis par les ancêtres « la paix au village entre les Bakoko, les Bassa, nous attendons des grandes réalisations ».


Thérèse Diatta Ngoboh