vendredi 1 mars 2024

Pièce de théâtre dans le cadre de la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles

Ambassadrice de Costa Rica, Son Excellence Elena Pinto Liziano au milieu
 

Dix-septième

session du Comité intergouvernemental pour la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles

 Elle a débuté au Siège de l’UNESCO le 27 février 2024 et s’est terminé le 1er mars 2024. 


Au cours de cette session, le Comité a adopté son programme pour la période 2024‑2025 conformément aux orientations stratégiques définies par la Conférence des Parties lors de sa neuvième session en juin 2023. Il a également tenu compte du rapport des experts du Groupe de réflexion sur la diversité des expressions culturelles dans l’environnement numérique, ainsi que les propositions préliminaires du Groupe de réflexion sur la mise en œuvre de l’article 16 « Traitement préférentiel pour les pays en développement ». Le Comité a retenu les propositions concernant la célébration du 20ème anniversaire de la Convention en 2025.

Son excellence Ana Elena PINTO LIZIANO, Déléguée Permanente de Costa Rica auprès de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO)

a présenté une pièce de Théâtre dont les acteurs sont originaires de Costa Rica.





Acteur principal, Marcel Aguilar

Pièce de Théâtre dans le cadre de la 17eme session du comité intergouvernemental pour la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, avec le soutien de la Norvège.

La pièce de Théâtre, intitulée « Mundos Posibles », scénario et direction Franscine Brenes.

Production : UNA-UNESCO-Association Cultural et Guapinot.

Acteurs :

Marcel Aguilar, Roy Rodriguez et Carolina Zumbado.

Actrice Carolina Zumbado

La pièce parle de la  vie des artistes, les droits d’auteur et la sécurité sociale dans leur pays le Costa Rica.

Leur message sur le plan théâtral et artistique est engagé.

Ces artistes demandent que la politique nationale des droits culturels (PNDC) soit respectée dans leur pays.

 

 

Selon Madame l’Ambassadrice de Costa Rica, il faut investir dans la créativité pour une société épanouie et développée.

 

Thérèse Diatta Ngoboh

 

mercredi 28 février 2024

l'Indonésie fait promouvoir son Cinéma à l'UNESCO Paris



L’Indonésie à la 17eme session du comité intergouvernemental, UNESCO, Paris  Le 27 février 2024



Le 27 février 2024, a débuté la 17eme session du comité

 intergouvernemental pour la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, à l’UNESCO Paris.

Cette réunion se termine le 1er mars 2024.

A l’occasion de la 17eme session du comité intergouvernemental, pour la promotion de la diversité des expressions culturelles, à l’UNESCO, l’Indonésie représenté par leur Ambassadeur en France, son excellence Mohamad Oemar, Délégué permanent auprès de l’UNESCO, accrédité à la Principauté de Monaco, et la principauté d’Andorre.

L’Ambassadeur Mohamad Oemar veut promouvoir le Cinéma Indonésien en France, d’ailleurs l’Indonésie et la France ont signé un accord de coopération dans le domaine cinématographique en 2017 et aussi par le fait que le Festival du film Français a eu beaucoup de succès en Indonésie. Pour toutes ces raisons,

L’Ambassadeur Mohamad Oemar , dans le cadre de la promotion de la diversité des expressions culturelles, il nous a fait découvrir le film indonésien, sous titré en anglais, le titre : « Kado », réalisé par Riri Riza, né à Makassar Indonésie et Aditya hmad, tous les deux nés à Makassar, Indonésie.

La projection du film a été suivie par une grande réception.

 

Thérèse Diatta Ngoboh

lundi 9 octobre 2023

TFWA, Cannes, Événement commercial mondial

 

TFWA (Taxe Free world association and Conference)


Soirée de Bienvenue du TFWA

Le plus grand salon du monde qui rassemble chaque année au palais des Festivals et des congrès à Cannes, des représentants de diverses  industries du monde  avait lieu du 1er au 5 octobre 2023.

Plus de 300 entreprises et 800 visiteurs étaient présents cette année.





Cérémonie d'ouverture de la conférence du TFWA avec la fameuse coupure du ruban
Remise du prix FRONTIER AWARDS

A la veille, le dimanche 1er octobre, tout le monde était convié à un cocktail de bienvenue.

Le lendemain, c’était la cérémonie d’ouverture de la conférence en présence de nombreuses personnalités, notamment le président du TFWA, Erik Juul-Mortensen et le Député  adjoint au Maire de Cannes, Thomas Depariente.

L’événement phare de du TFWA,  était la fameuse remise de prix, FRONTIER AWARDS, une distinction décernée aux meilleurs dans diverses industries.




ICOUPON global Limited, primé par sa technologie innovante



Kapila Ireland, rédacteur en chef de DFNI-Frontier , a déclaré : «  le Frontier Awards 2023 a été une véritable vitrine de l’excellence et de l’innovation qui sont sur notre marché aujourd’hui. Félicitations à tous nos finalistes ».

Parmi les gagnants : ICOUPON Global, Manchester, United Kingdom, pour la gestion numérique des bons de réduction et de commande.



LA CONFÉRENCE DU MEADFA en collaboration avec le TFWA aura lieu au KEMPINSKI HOTEL GOLD COAST CITY, ACCRA- GHANA DU 19 AU 21 NOVEMBRE 2023


Thérèse Diatta Ngoboh

dimanche 6 août 2023

Hommage aux héros de la Nation Camerounaise, Rudolf Douala Manga Bell et Ngosso Din

 

Commémoration de Rudolf Douala Manga Bell et Ngosso Din

 Les héros de la Nation

 

Rudolf Douala Manga Bell et Ngosso Din

TET’EKOMBO 2023, Douala Cameroun

 

Il S’APPELLAIT RUDOLF DOUALA MANGA BELL

 

L'histoire sombre du colonialisme. 

de Rudolf Douala Manga Bell 

 lui qui se voyait en médiateur entre son peuple

et les Allemands. Tout semble si bien commencer en

1884, lorsque les Douala signent avec les Allemands un

traité qui doit leur apporter la paix civile et la prospérité

économique.

Comme beaucoup d’enfants de Chefs, Rudolf Douala

Manga Bell passe une partie de sa jeunesse en

Allemagne, qui devient sa seconde patrie. Il fréquente

l’école allemande de l’administration coloniale, avant

d’être envoyé cinq ans parfaire son éducation dans une

famille d’enseignants à Aalen, dans le Bade-Wurtemberg,

et de passer son baccalauréat à Ulm.

À son retour, il constate toutefois le triste sort que

l’administration coloniale réserve aux siens :

expropriations forcées, massacres, brutalités au

 

quotidien, il s'engage alors à  la résistance 

en faisant appel à la presse, aux autorités et au Parlement

allemands, risquant ainsi de retourner l’opinion

allemande contre les oppresseurs. C’est ce qui causera sa

perte. Il sera pendu à Douala après une parodie de procès

en août 1914.

Les habitants de la ville de Douala ont dû assister vers 17

heures sous un ciel obscurci à l’exécution de Rudolf

Douala Manga Bell, et de son secrétaire, Adolf Ngoso Din,

sur le parvis du tribunal. « C’est un innocent que vous

pendez. C’est en pure perte que vous m’exécutez.

Maudits soient les Allemands ! », aurait lancé le

condamné à mort, en allemand, à ses bourreaux. « Vous

ne posséderez jamais le Cameroun », jurait-il avant de

mourir. Les colons ont laissé sa dépouille suspendue à la

potence trois jours durant, à titre d’avertissement.

Cette lutte de revendication a été à la fois l’expression de la foi et la détermination collective dont le Roi Rudolf Douala Manga Bell était le chef de file.

Du 8 août 1014 au 8 août 2021, cela fait exactement 107 ans, jour pour jour que Rudolf Douala Manga Bell et son fidèle Lieutenant, Adolf Ngosso Din ont été pendu pour la préservation de  leur terre et leur pays, le Cameroun.


Princesse Marilyn Manga Bell, arrière petite de Rudolf Douala Manga Bell

Le processus de réhabilitation du Martyr Camerounais, Rudolf Douala  Manga Bell a déjà commencé en Allemagne en 2014


Princesse Marilyn Douala Manga, arrière petite fille de Tete Ekombo (Rudolf Douala Manga Bell, le père de la Nation, nous donne des explications à ce sujet :

Mrilyn Douala Manga Bell : Nous voulons donner la dignité au père de la Nation, Rudolf Douala Manga Bell et son Lieutenant Ngosso Din. Cette initiative a démarré en Allemagne .

En 2017 le parlement a statué et donné son accord pour la réhabilitation de Rudolf Douala Manga Bell.

Le 7 octobre 2022 Le Maire  de Ulm en Allemagne a inauguré une place sur laquelle on a installé une stèle dédiée à Rudolf Douala Manga Bell.

Ensuite, ce fut Berlin en décembre 2022, la place Nachtigal en plein centre ville a été remplacé et baptisé Place Rudolf et Emily, son épouse.

En juillet 2023, dans le cadre du Festival international de

 de  Aalen, encore une fois c’était un hommage glorieux rendu à mon arrière grand - père, en présence de la diaspora africaine, les autorités Camerounaises et Allemandes.

 « Mon arrière grand père y avait été accueilli quand il était plus jeune.

Le processus de réhabilitation s’est concrétisé tout récemment, en novembre 2022, le Ministre des affaires étrangères de la République Fédérale d’Allemagne, Katja Keul était au Cameroun, elle a rencontré certaines autorités Camerounaises pour la question de Réhabilitation de Rudolf Douala Manga Bell,  par la même occasion, elle s’est rendue à la tombe de Tete-Ekombo , le père de la Nation, Rudolf Douala Manga Bell, en même temps, elle a demandé pardon au nom du peuple Allemand.

 

 

ngobithe : pourquoi la réhabilitation et non la réparation ?

Princesse Marilyn Douala Bell :

Pour l’instant, il est question de réhabilitation.

Nous souhaitons impliquer le monde entier dans ce processus de réhabilitation y compris le gouvernement Camerounais.

J’assure actuellement le rôle de médiateur entre le gouvernement Camerounais et la République Allemande.  Il s’agit d’honorer la mémoire de mon arrière grand-père, lui donner sa dignité.

Parler de réparation, ce serait une indemnisation financière.

ngobithe : Vous pouvez demander la création d’un Musée d’histoire coloniale …

Marilyn Douala Manga Bell : pour la première fois depuis 1914, une exposition sur la vie et l’œuvre de Rudolf Douala Manga Bell, mon arrière grand-père s’est tenue en Allemagne  de avril 2021 à décembre 2022 au Musée MARKK à Hambourg intitulé, « Hey Hambourg, Kennst Du Duala Manga Bell ? (Hey Hambourg, connais-tu Duala Manga Bell ?)

En tant que Présidente de Doual’art, je compte transférer cette collection patrimoniale et artistique dans les prochains mois au Musée de Yaoundé.


Thérèse Diatta Ngoboh

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

vendredi 26 novembre 2021

Audrey Azouley, Directrice Générale de l'UNESCO présente un texte sur l'intelligence artificielle et l'éthique

 

Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, a présenté le jeudi 25 novembre 2021, la toute première norme mondiale sur l’éthique et l'intelligence artificielle qui a été adoptée par les États membres de l’UNESCO lors de la Conférence générale.



Audrey Azouley, Directrice 
Générale de l'UNESCO, Intelligence artificielle et l'éthique 

Ce texte historique énonce des valeurs et principes communs qui guideront la mise en place de l’infrastructure juridique nécessaire pour assurer un développement sain de l’intelligence artificielle.

L’intelligence artificielle est omniprésente, elle intervient dans un grand nombre de nos habitudes quotidiennes, qu’il s'agisse de réserver un vol, de diriger des voitures sans conducteur ou de personnaliser notre fil d'actualité du matin. L’intelligence artificielle participe également à la prise de décision des gouvernements et du secteur privé. 

Les technologies de l’intelligence artificielle donnent des résultats remarquables dans des domaines très spécialisés comme le dépistage du cancer et la création d'environnements inclusifs pour les personnes handicapées. Elle peut également contribuer à lutter contre des problèmes mondiaux tels que le changement climatique ou la faim dans le monde et aider à réduire la pauvreté en optimisant l’aide économique.

Mais cette technologie apporte également de nouveaux défis. On assiste à une augmentation des préjugés sexistes et ethniques, des menaces qui pèsent sur la vie privée, la dignité et la capacité d’agir, des dangers de la surveillance de masse et de l'utilisation accrue de technologies de l’intelligence artificielle peu fiables dans l'application de la loi, pour ne citer que quelques exemples. Depuis, il n’existait aucune norme universelle permettant d'apporter une réponse à ces problèmes.

En 2018, Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, a lancé un projet ambitieux : donner au monde un cadre éthique pour l'utilisation de l'intelligence artificielle. Trois ans plus tard, grâce à la mobilisation de centaines d'experts du monde entier et d'intenses négociations internationales, les 193 États membres de l’UNESCO viennent d’adopter officiellement ce cadre éthique.

Le monde a besoin de règles pour que l'intelligence artificielle profite à l’humanité. La Recommandation sur l'éthique de l’IA est une réponse forte. Elle fixe le premier cadre normatif mondial tout en donnant aux États la responsabilité de l’appliquer à leur niveau. L’UNESCO soutiendra ses 193 États membres dans sa mise en œuvre et leur demandera de rendre compte régulièrement

de leurs progrès et de leurs pratiques. 

Audrey Azoulay, Directrice générale de l'UNESCO

La Recommandation

La recommandation vise à concrétiser les avantages que l’IA (Intelligence artificielle) apporte à la société et à réduire les risques qu’elle comporte. Elle veille à ce que les transformations numériques favorisent les droits de l’homme et contribuent à la réalisation des Objectifs de développement durable, en abordant les problématiques liées à la transparence, la responsabilité et la vie privée. Elle comprend des chapitres politiques orientés vers l’action sur la gouvernance des données, l’éducation, la culture, le travail, les soins de santé et l’économie.

1.     Protection des données

La Recommandation appelle à aller au-delà de ce que les entreprises technologiques et les gouvernements font pour garantir aux individus une plus grande protection en assurant la transparence, la capacité d’agir et le contrôle de leurs données personnelles. Elle affirme que tous les individus devraient pouvoir accéder aux enregistrements de leurs données personnelles, et même les effacer. Elle prévoit également des actions visant à améliorer la protection des données et la connaissance qu’ont les individus de leurs propres données, ainsi que leur droit de les contrôler. Elle renforce également la capacité des organismes de réglementation du monde entier à faire respecter ces dispositions.

2.     Interdiction de la notation sociale et de la surveillance de masse

La Recommandation interdit explicitement l’utilisation de systèmes d’IA pour la notation sociale et la surveillance de masse. Ces technologies sont très invasives, elles portent atteinte aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales, et elles sont utilisées de manière généralisée. La Recommandation souligne que, lors de l’élaboration de cadres réglementaires, les États membres devraient tenir compte du fait que la responsabilité et l’obligation de rendre des comptes incombent toujours aux êtres humains en dernier ressort et que les technologies de l’IA ne devraient pas être dotées elles-mêmes d’une personnalité juridique.

3.     Aide au suivi et à l’évaluation

La Recommandation jette également les bases des outils qui contribueront à sa mise en œuvre. L’évaluation de l’impact éthique vise à aider les pays et les entreprises qui développent et déploient des systèmes d’IA à évaluer l’impact de ces systèmes sur les individus, la société et l’environnement. La méthode d’évaluation de l’état de préparation aide les États Membres à évaluer dans quelle mesure ils sont prêts en termes d’infrastructure juridique et technique. Cet outil contribuera à renforcer la capacité institutionnelle des pays et recommandera les mesures appropriées à prendre afin de garantir la mise en œuvre pratique de l’éthique. En outre, la Recommandation encourage les États Membres à envisager d’ajouter la fonction d’un responsable de l’éthique de l’IA indépendant ou un autre mécanisme pour superviser des audits et une surveillance continue.

4.     Protection de l’environnement

La Recommandation souligne que les acteurs de l’IA devraient privilégier les méthodes d’IA économes en données, en énergie et en ressources qui contribueront à faire de l’IA un outil majeur dans la lutte contre le changement climatique et la résolution de problèmes environnementaux. La Recommandation demande aux gouvernements d’évaluer l’impact environnemental direct et indirect tout au long du cycle de vie du système d’IA. Cela comprend son empreinte carbone, sa consommation d’énergie et l’impact environnemental de l’extraction des matières premières pour soutenir la fabrication des technologies d’IA. Elle vise également à réduire l’impact environnemental des systèmes d’IA et des infrastructures de données. Elle incite les gouvernements à investir dans les technologies vertes, et si les systèmes d’IA ont un impact négatif disproportionné sur l’environnement, la Recommandation préconise de ne pas les utiliser.

Les décisions qui ont un impact sur des millions de personnes devraient être équitables, transparentes et contestables. Ces nouvelles technologies doivent nous aider à relever les grands défis de notre monde actuel, tels que l’accroissement des inégalités et la crise environnementale, et non les aggraver.

Gabriela Ramos, Sous-directrice générale de l’UNESCO pour les sciences sociales et humaines

Les technologies émergentes telles que l’Intelligence artificielle ont prouvé leur immense capacité à faire le bien. Cependant, ses effets négatifs, qui exacerbent les divisions et inégalités existantes au niveau mondial, doivent être contrôlés. Les avancées en matière d’Intelligence artificielle doivent respecter l’état de droit, en évitant de faire du tort et en veillant à ce que, des mécanismes de responsabilité et de réparation soient à la disposition des victimes en cas de préjudice moral causé par un tiers.

 

 

Thérèse Diatta Ngoboh

jeudi 18 novembre 2021

Les 50 ans du Programme MAB (l'homme et la biosphère ) célébrés le 17 novembre 2021 à l'UNESCO

 

Le mercredi 17 novembre 2021, les 50 ans du programme de l’homme et la biosphère ont été célébrés à l’UNESCO, Paris dans le cadre de la 41e session de la Conférence Générale de l’UNESCO.




Remise de prix UNESCO Sultan Kaboos par la Ministre de l'éducation du Sultanat d'Oman, Dr Madiha Ahmed Al-Shabani

 

Au cours de la cérémonie, L'Institut de recherche forestière de Malaisie et l'Université pour la coopération internationale du Costa Rica ont reçu conjointement le Prix UNESCO Sultan Qaboos pour la conservation de la biodiversité 2021

 

 

 

Le Prix UNESCO Sultan Qaboos (ce prix existe depuis 1989, il a été créé par le Sultan Kabool d’Oman dans le but d’encourager la protection de la nature de la biodiversité et de l’environnement). Ce prix, cette année a  été décerné à l'Institut de recherche forestière de Malaisie (FRIM), et à l'Université pour la coopération internationale (UCI), Costa Rica, sur recommandation du jury international du prix. La cérémonie de remise des prix s’est déroulée au siège de l'UNESCO à Paris, le 17 novembre dans le cadre de la célébration du 50e anniversaire du Programme sur l'Homme et la biosphère (MAB) lors de la 41e Conférence générale de l'UNESCO, en présence du Ministre de l’éducation du sultanat d’Oman, Dr Madiha Ahmed Al- Shaibani.

 

Institut de recherche forestière de Malaisie (FRIM), Malaisie

En reconnaissance des initiatives visant à surveiller et à préserver les espèces menacées d'intérêt national, produire des publications telles que la Liste rouge des plantes de Malaisie dans le cadre des efforts visant à surveiller la conservation des espèces en danger critique d'extinction et documenter les connaissances traditionnelles des peuples autochtones et des communautés locales.

Le FRIM est l'une des principales institutions de recherche sur les forêts tropicales dans le monde. Il a développé d'importantes activités de recherche sur la biodiversité, la gestion et la restauration des écosystèmes forestiers et les produits forestiers durables, tout en contribuant de manière significative à la conservation de la biodiversité au niveau national. Le FRIM contribue également à l'inclusion de l'éducation à l'environnement dans les programmes et à la formation des enseignants à l'éducation au développement durable. 

Université pour la coopération internationale (UCI), Costa Rica

En reconnaissance du soutien à la création de nouvelles réserves de biosphère en Amérique latine telles que Sumaco (Équateur), Cabo de Hornos (Chili) et Agua y Paz (Costa Rica) et la promotion des pratiques de régénération dans les réserves de biosphère.

Les principaux domaines d'action de l'UIC sont la conservation de la biodiversité, la gestion territoriale, le développement local, la sécurité alimentaire de la ferme à la table, l'agriculture et l'élevage régénératifs, le tourisme durable et la gestion de projets, dans une approche transversale de régénération des écosystèmes. À travers son École latino-américaine des aires protégées (ELAP), l'UCI a contribué au renforcement des capacités en Amérique latine et aux Caraïbes pour former des gestionnaires d'aires protégées. L'UCI contribue également à inverser les effets du changement climatique et de la perte de biodiversité sur les écosystèmes à travers ses initiatives dans le réseau des communautés régénératives. 

Le jury a également reconnu les initiatives exceptionnelles  des deux institutions qui peuvent servir d’exemple à d’autres, telles que les activités de plein air pour les étudiants et le développement de fermes communautaires et d'écotourisme.

Le prix du Sultan Kabool est attribué tous les deux ans. Depuis 1991, grâce  au généreux don du Sultan Qaboos Bin Said Al Said d'Oman :  les lauréats reçoivent chacun 50 000 $ US, un diplôme et une médaille.

 

 

         Le Programme sur l’Homme et la biosphère (MAB) est un programme scientifique intergouvernemental visant à établir une base scientifique afin d’améliorer les relations entre les individus et leur environnement. Il associe sciences exactes, naturelles et sociales pour améliorer les moyens de subsistance des populations et sauvegarder des écosystèmes naturels et gérés, promouvant ainsi des approches novatrices du développement économique qui sont socialement et culturellement adaptées et viables du point de vue environnemental. 

VISION DU MAB est celle d’un monde dans lequel les individus ont conscience de leur avenir commun et de leurs interactions avec notre planète, et oeuvrent ensemble, de manière responsable, à l’édification de sociétés prospères en harmonie avec la biosphère. Le Programme MAB et son Réseau mondial des réserves de biosphère (RMRB) sont au service de cette vision au sein comme en dehors des réserves de biosphère.

MISSION DU MAB  pour la période 2015-2025 consiste : 

Développer et à renforcer des modèles de développement durable dans le cadre du RMRB; 

Partager les expériences et les enseignements tirés, et à faciliter la diffusion et l’application de ces modèles à l’échelle mondiale; 

Soutenir l’évaluation et la gestion de grande qualité des réserves de biosphère, les stratégies et les politiques de développement durable et de planification, ainsi que des institutions responsables et résilientes;

Aider les États membres et les parties prenantes à atteindre les objectifs de développement durable en partageant les expériences et les enseignements tirés de l’étude et de la mise à l’essai des politiques, des technologies et des innovations pour une gestion durable de la biodiversité et des ressources naturelles, ainsi que pour l’adaptation au changement climatique et l’atténuation de ses effets. 

Le Réseau mondial des réserves de biosphère (RMRB) compte actuellement 701 sites dans 124 pays du monde, y compris 21 sites transfrontaliers.


Thérèse Diatta Ngoboh

 

 

 

mardi 16 novembre 2021

41e session Conférence Générale de l'UNESCO novembre 2021

 

Paris UNESCO, le 16 novembre 2021, le Gabon a célébré ses 60 ans de collaboration avec l’UNESCO

De nombreuses personnalités et notamment, les délégués ,et  les membres du personnel étaient conviés à cette cérémonie.

Historique

Président de la République du Gabon à la 41e session de la Conférence générale de l'UNESCO aux côtés d'Audrey Azouley, Directrice générale de l'UNESCO

Le 16 novembre 1960, le Gabon adhère à l’UNESCO

La commémoration célébrée à l’UNESCO par le Gabon, est une manière de rappeler les actions conjointes, l’engagement du Gabon en faveur des idéaux de l’UNESCO et de profiter de cette occasion pour faire découvrir la faune et la forêt du Gabonà travers ses 13 parcs nationaux  (Akanda, Pongara, Minkebe, Monts de Cristal, Mwagna, Ivindo, Lopé, Waka, Loango, Moukalaba Doudau, Mayumba, Birogou et le plateau Bateke.

Pour le Gabon les parcs nationaux représentent le levier du développement économique et social.

Créés en 2002 par le président Omar Bongo Odimba, les parcs nationaux, ce réseau de 13 parcs a pour objectif de préserver les ressources naturelles et de devenir une des principales destinations éco-touristique du monde.

Le 16 novembre 1960, année de la résolution, le Gabon adhère à l’UNESCO au lendemain de l’indépendance de l’UNESCO, cette date coïncide avec le 75e anniversaire de l’UNESCO. Une date symbolique, elle fait partie intégrante de la vision commune et les mêmes valeurs que partage le Gabon avec l’UNESCO.

60 ans de coopération et des concertations permanentes sur le terrain entre l’organisation et le Gabon.

Le Gabon a accueilli à de nombreuses reprises, en visites officielles, les Directeurs Généraux successifs de l’UNESCO : Monsieur, Amadou-Mahtar Mbow, Monsieur Federico Mayor, Madame Irina Bokova.

En 2003, la visite de Koichiro Matsuura, a marqué un caractère particulier avec l’inscription d’un site du Gabon au Patrimoine mondial de l'UNESCO.

En 2018, Madame Audrey Azouley en visite au Gabon, a assisté, en compagnie du Président de la République du Gabon, Ali Bongo Odimba à la clôture du programme de la jeunesse « Train my generation Gabon 5000 ». 

2021, Inscription du Parc National de l'Ivindo au patrimoine mondial de l'UNESCO


Thérèse Diatta Ngoboh